Paris, 31 mai — Ce qui aurait dû être une nuit de fête s’est transformé en cauchemar. Alors que le Paris Saint-Germain remportait enfin la Ligue des champions, des scènes d’une violence inouïe ont éclaté dans les rues de la capitale. À l’aube, le bilan est insoutenable : deux morts, des dizaines de blessés, dont un policier dans un coma artificiel, et plus de 500 interpellations.

Le centre de Paris a vécu des heures de terreur. Des groupes surexcités, parfois armés, ont mis la ville à feu et à sang. Des véhicules incendiés, des vitrines éventrées, des familles prises au piège dans les stations de métro… La liesse a viré au chaos.

Paris à genoux

Vers minuit, les Champs-Élysées ressemblaient à une zone de guerre. Des hurlements, des explosions de mortiers d’artifice, des projectiles jetés sur les forces de l’ordre impuissantes à contenir la foule. Des policiers ont été pris à partie, roués de coups. Parmi eux, un agent, grièvement blessé à la tête, a été transporté en urgence absolue : il lutte désormais pour sa vie.

La ville, en état de choc, se réveille avec la gueule de bois d’une célébration qui a tourné au drame.

Une fête transformée en émeute

Comment une victoire sportive a-t-elle pu plonger la capitale dans une telle nuit de violence ? Cette question hante déjà les esprits. Partout, des passants en pleurs, des témoins traumatisés, des riverains désespérés face à l’ampleur des dégâts.

« Je suis montée pour voir les feux d’artifice… j’ai vu des jeunes frapper un policier à terre », confie une habitante du VIIIe arrondissement, les larmes aux yeux.

Silence glacial des autorités

Au matin, ni le club, ni les responsables politiques n’avaient encore pris la parole. Un silence assourdissant, alors que la ville panse ses plaies.

Des célébrations qui devaient marquer l’histoire du sport français deviennent aujourd’hui le symbole d’un effondrement collectif, d’un climat de violence incontrôlable et d’un Paris qui vacille.

By Tanes DESULMA

Tanes DESULMA, Rédacteur en chef d’Alternance-Media, je suis diplômé en journalisme de l’ICORP et en droit public de l’École de Droit de La Sorbonne. Passionné par l’information et la justice, je m’efforce de proposer un journalisme rigoureux et engagé.