À compter du 9 juin, les Haïtiens n’auront plus le droit d’entrer sur le sol américain. Le président Donald Trump a signé un décret interdisant l’accès aux ressortissants de douze pays, dont Haïti, invoquant des motifs de sécurité nationale.

Cette décision survient alors que Washington remet en question la légitimité du Conseil Présidentiel de Transition (CPT), mis en place en 2024 avec le soutien de la CARICOM. Les États-Unis appellent désormais à la formation d’un pouvoir plus consensuel, via l’Organisation des États américains (OEA) et la CARICOM.

Un paradoxe s’ajoute à cette mesure : malgré ce désaveu, le CPT vient d’accorder un contrat de sécurité à un proche de Trump, Erik PRINCE, pour lutter contre les gangs en Haïti.

Face à une crise politique aiguë, une violence incontrôlée et désormais une mise à l’écart diplomatique, Haïti s’enfonce un peu plus dans l’isolement.

By Tanes DESULMA

Tanes DESULMA, Rédacteur en chef d’Alternance-Media, je suis diplômé en journalisme de l’ICORP et en droit public de l’École de Droit de La Sorbonne. Passionné par l’information et la justice, je m’efforce de proposer un journalisme rigoureux et engagé.