Privés de leur public à cause de l’insécurité, les Grenadiers disputent, en septembre prochain, leurs matchs « à domicile » loin de leur terre, avec l’espoir de décrocher une qualification historique pour le Mondial 2026.
Alors que les éliminatoires pour la Coupe du monde battent leur plein, la sélection nationale masculine haïtienne est contrainte de disputer ses matchs « à domicile »… en terre étrangère. Une situation douloureuse pour les Grenadiers, mais encore plus pour les supporters haïtiens, qui rêvaient de vibrer aux couleurs bleu et rouge sur leur sol natal, dans un moment où le pays a cruellement besoin d’unité et d’espoir.
En raison de l’insécurité persistante à Port-au-Prince et dans plusieurs régions du pays, la Fédération haïtienne de football a dû, sous la directive de la FIFA et de la CONCACAF, délocaliser toutes ses rencontres officielles. Résultat : Haïti reçoit à l’étranger, sans son public, sans sa chaleur, sans cette énergie unique que seul le Stade Sylvio Cator sait offrir.
La déception est immense. Sur les réseaux sociaux, de nombreux fans expriment leur tristesse et leur colère, dénonçant l’effondrement du sport haïtien et l’incapacité à garantir des conditions minimales pour accueillir un match international. Pour eux, ce n’est pas seulement une question de football, mais de fierté nationale bafouée.
Au-delà du sport, cette situation met en lumière l’urgence absolue de restaurer la sécurité dans le pays. Il ne s’agit pas uniquement de pouvoir rejouer au Sylvio Cator, mais de permettre à une nation de se relever, de vibrer à nouveau ensemble autour de ce qui l’unit encore : le football.
Puisse l’avenir offrir au peuple haïtien la paix et la stabilité nécessaires pour que les Grenadiers retrouvent enfin leur public. Que les prochaines éliminatoires se jouent chez nous, sur notre terre, dans un stade haïtien digne de la passion de tout un peuple.
Grenadye alaso !