L’État haïtien a récemment mobilisé 500 millions de gourdes pour accueillir le président colombien à Jacmel et prévoit d’en dépenser autant pour des festivités carnavalesques à Fort-Liberté. Pourtant, dans un contexte où l’insécurité fait rage, des centaines de familles délogées par les gangs, notamment celles de Solino, survivent dans des conditions précaires, réfugiées sous des abris de fortune devant les locaux du KID et de l’OPC, souffrant de faim et de soif. Face à cette réalité alarmante, on s’interroge : quelle est la priorité de l’État ? Faire illusion ou améliorer les conditions de vie des Haïtiens en détresse ? Cette somme cumulée représente plus de 8 millions de dollars américains.