La montée en puissance des réseaux criminels « Viv Ansanm » et « Gran Grif » en Haïti – pousse Washington à envisager de déclarer ces organisations, ainsi que les fournisseurs d’argent, d’armes à feu et de munitions, d’organisations terroristes, selon les informations de la journaliste, Jacqueline Charles dans un article publié dans le journal « Miami Herald » hier vendredi 18 avril . Après le président Dominicain, Luis Abidaner, c’est le deuxième pays qui s’apprête à franchir le pas. Est-ce une réponse à la sollicitation de Maître André Michel et de l’ex premier ministre Claude Joseph qui avaient écrit Washington le 27 janvier dernier pour inscrire « Viv Ansanm « comme organisation Terroriste ?
Vu la situation critique et chronique à laquelle patoge la population haïtienne, toute proposition de solution est louable pourvu qu’elle puisse rétablir la vie dans le Pays. En ce sens, on peut bien comprendre, selon l’Article de Jacqueline Charles dans le journal « Miami Herald », la démarche du Département d’État Américain visant à désigner les Gangs Haïtiens « Viv Ansanm « et « Gran Grif », ainsi que leurs banquiers de terroristes . Car, sur le plan national, la coalition de « Viv Ansanm » de Jimmy Chérisier et Le Gang Gran Grif constituent un handicap tangible pour la vie en société et ne consistent qu’à empêcher toute tentative de Developpement (durable).
En effet, puisque la politique doit être au profit de la collectivité, il serait vraiment bon de neutraliser et mettre hors d’état de nuire ces gangs qui martyrisent avec les plus grandes tortures la population en Haïti. Il faut se rappeler que selon Philippe Braud que la plupart des Organisations recourant à la violence attribuent la plus grande importance à la symbolique des cibles (Personnalité de premier plan, momument, bâtiment officiel, etc.). « Manuel de Sociologie Politique ». Cette description est évident. Les gangs ont pour principales cibles les élements qui incarnent l’autorité même de l’Etat Haïtien. Ils font déloger de nombreux ministères, Tribunaux, etc. Ils détruisent les Prisons et, surtout, les commissariats. Les Gangs ravagaent tout.
Aucune protection véritable pour les Étrangers. Parmi, les nombreux cas d’enlèvement, des américains, eux aussi, ont été recensés selon l’article de Jacqueline Charles. Ils ont tiré sur plus avions des États-Unis. Ils ont aussi tiré sur des véhicules de l’Ambassade des États-Unis en Haïti. Ces gangs agissent effectivment dans la plus grande impunité sinon ils auraient été déjà stoppés. C’est pourquoi, cette tentative tendant à punir à la hauteur de leurs actes les gangs, les financeurs ainsi que les alliés de ces gangs, les trafiquants d’arme et de munitions aussi bien que les responsables Haïtiens reconnus coupables apporteraient d’énormes satisfactions.
Il faut se rappeler d’abord, que certains hommes politiques Haïtiens ont sollicité, dans une lettre, une action concrète qui puisse apporter une solution effective à la situation en Haïti. Parmi ces responsables, on peut constaster Maître André Michel de la Coalition du 21 Décembre ainsi que Claude Joseph, ancien Premier-Ministre.
Ensuite, la designation de ces gangs comme terroristes est envisagée selon deux considérations. Le premier, c’est le fait que ces gangs, constituent une véritable menace pour la région. En second lieu, c’est le fait qu’ils représentent une véritable ménace pour les intérêts des États-unis. Notons que parler des intérêts des États-Unis en Haïti qui sont menacés, cela est équivoque. Puisqu’on sait que Haïti ne détiendrait pas une industrie produisant des armes.
Il faut noter aussi que la République Dominicaine de Luis Abinader en désigant 26 gangs comme terroristes a critiqué la lenteur et la faiblesse de la communauté internationale de sa réponse à la situation Haïtienne.
Le CPT en échec
Cependant, on doit bien comprendre que ces démarches, si louables qu’elles soient, sont une déception pour le CPT aussi bien pour le Gouvernement de Fils-Aimé, ne pouvant pas assumer ses responsabilités. Cela traduit le caractère infantile qui habite la pensée de ces hommes au plus haut niveau de l’État. N’est-ce pas une insulte, une indignation qui devrait nous inviter à reconstruire l’État Haïtien?