Santo Domingo avait déjà construit un tronçon de 34 km, son président Luis Abinader a annoncé un « appel d’offres » pour une extension de 10 à 12 km pour se protéger des l’immigration illégale.
La République Dominicaine a annoncé hier, lundi18 février allonger d’une dizaine de kilomètres, le mur qui la sépare d’Haïti, portant à 176 km la longueur prévue de cette barrière , destinée à endiguer l’immigration.
Évoquant le tronçon de 34 km déjà construit au niveau de Dajabon, « qui a fait reculer d’environ 80 % de vols, de bétail, de moteurs et de véhicules, dans cette région « , Le président Dominicain , a annoncé lors de sa conférence de presse hebdomadaire un « appel d’offres « pour une extension de 10 à 12 km . » C’est ce que le budget pluriannuel nous permet de faire », a-t-il précisé, avec une partie du financement pour cette année et la partie suivante pour 2026.
La République Dominicaine , qui partage l’ île avec Haïti a commencé à ériger un mur de séparation en 2021 pour se protéger de l’ « immigration illégale, des violences et de la contrebande haïtienne »..
Depuis octobre 2024, les dominicains mènent un plan d’expulsion à grande échelle, des migrants haïtiens souvent en situation irrégulière, mais, aussi des gens qui sont en situation régulière. En effet, d’octobre à février , 142 378 haïtiens ont été expulsés selon la Direction générale des migrations ( DGM) . S’il faut croire les autorités dominicaines, plus de 276 000 haïtiens ont été expulsés sur l’ensemble de l’année 2024. Des chiffres que nous pas en mesure de vérifier.
La fameuse barrière doit s’éteindre sur plus la moitié de 340 km de frontière entre les deux pays. Les derniers chiffres officiels datant de novembre 2024 affirmaient que la première phase du projet était achevé à 80 %.

Si le président Luis Abinader se lance en croisade contre les haïtiens en République dominicaine, du côté des dirigeants haïtiens actuels ou anciens c’est l’irresponsabilité et le déshonneur qui les caractérisent. Sachant que bon nombre de dirigeants politiques ou hommes possèdent des entreprises et des villas en République dominicaine.
Après la visite du secrétaire d’Etat américain Marco Rubio à Santo Domingo les 5 et 6 février dernier, et la possibilité d’exploitation des terres rares , qui pourrait propulser Santo Domingo dans une autre dimension, la chasse aux haïtiens risque de s’accentuer.

