La capitale haïtienne, Port-au-Prince, est plongée dans une atmosphère de peur et d’incertitude. Depuis plusieurs mois, l’insécurité ne cesse de s’aggraver, alimentée par la montée en puissance des groupes armés qui imposent leur loi dans plusieurs quartiers. Ce climat de tension a atteint un nouveau seuil après une déclaration du chef de gang de la coalition « Viv Ansanm », annonçant une réponse imminente aux initiatives visant à classer son organisation comme terroriste.
Face à cette menace, plusieurs institutions scolaires, dont le Collège Canado-Haïtien, Saint-Louis de Gonzague et Jean-Marie Guilloux, ont décidé de suspendre temporairement leurs activités à partir de ce lundi 3 février. Cette décision reflète l’inquiétude généralisée des parents, des enseignants et des élèves, contraints de s’adapter à une situation de plus en plus imprévisible.
La population vit dans l’angoisse, redoutant une escalade de violences. Beaucoup se demandent si cette annonce débouchera sur une démonstration de force des gangs ou sur un discours exposant certaines figures influentes du pays. Dans un contexte où les autorités semblent dépassées par l’ampleur de la crise sécuritaire, l’absence d’informations claires ne fait qu’accentuer la panique.
Comment Port-au-Prince se réveillera-t-elle demain ? Sera-t-elle le théâtre d’affrontements ou d’un regain de tensions entre groupes armés et forces de l’ordre ? Pour l’instant, l’incertitude domine, et même les autorités peinent à anticiper l’évolution de la situation. Une chose est sûre : la peur s’est installée et paralyse la vie quotidienne des citoyens haïtiens.



