Ce vendredi 7 mars marque la fin du mandat de Leslie Voltaire à la tête du Conseil présidentiel de transition (CPT). Son administration, initialement porteuse d’espoirs , n’a pas su répondre aux attentes des haïtiens . Les engagements pris, tels que le déblocage des routes nationales et la reprise des territoires contrôlés par les gangs, sont restés lettre morte. Aucun chef de bande criminelle majeur n’a été appréhendé, et l’influence des groupes armés s’est intensifiée, étendant leur emprise sur plusieurs régions du pays. Cette dégradation a conduit à une augmentation alarmante du nombre de déplacés internes, forçant des milliers de familles à fuir leurs foyers pour échapper aux violences.
La crise sécuritaire a également exacerbé les défis socio-économiques. Le chômage, notamment chez les jeunes, atteint des niveaux préoccupants, alimentant le désespoir et l’exode vers des horizons perçus comme plus prometteurs. L’absence de politiques favorisant la création d’emplois, la méritocratie, la justice sociale et l’égalité des chances a renforcé les inégalités et le sentiment d’injustice au sein de la population. Ces lacunes ont contribué à l’instabilité sociale et à la perte de confiance envers les institutions.
Son seul vrai bilan, ce sont ses amis L’avalas qu’il a pu bien casé dans la diplomatie, les ministères, les directions générales autonomes. Et surtout l’explosion des dépenses publiques au profit des membres du CPT et leurs alliés politiques et médiatiques.
Dans ce contexte, Fritz Alphonse Jean s’apprête à succéder à Voltaire à la présidence du CPT. Il hérite d’un pays en proie à des défis colossaux : rétablir la sécurité, relancer l’économie, promouvoir la justice sociale et organiser des élections crédibles. La population attend des actions concrètes pour améliorer ses conditions de vie et restaurer l’espoir en l’avenir. Parallèlement, la politique migratoire restrictive des États-Unis, notamment sous la présidence de Donald Trump, a limité les opportunités d’émigration pour les Haïtiens, accentuant la pression sur les autorités locales pour créer des conditions propices à la rétention des talents et au développement national. Fritz Alphonse Jean devra donc s’atteler à instaurer un climat de sécurité, promouvoir l’emploi des jeunes, assurer la justice sociale et garantir l’égalité des chances pour tous, afin de reconstruire la confiance et l’espoir au sein de la nation haïtienne.