Une quinzaine de dirigeants européens, rejoints par le premier ministre canadien, se réunissent ce dimanche 2 mars à Londres pour un sommet sur l’Ukraine. Le premier ministre Keir Starmer a annoncé au préalable que son pays et la France travaillaient sur «  un plan pour faire cesser les combats « 

Alors que l’altercation verbale entre Volodymyr Zelensky et Donald Trump à la Maison Blanche est encore dans toutes les têtes, un sommet réunit ce dimanche dans la capitale Anglaise une quinzaine de dirigeants alliés de l’Ukraine. Prévue avant le clash du bureau Ovale, cette rencontre apparaît cruciale pour la sécurité européenne. De nombreux spécialistes considèrent que les États-Unis ne sont plus un partenaire fiable pour l’Europe, trois ans après le début des hostilités .

Ces discussions à Londres , qui ont lieu ce dimanche après-midi, se sont portées sur » un soutien militaire continu « à l’Ukraine, selon le bureau du premier ministre, sur «  une pression économique accrue sur la Russie «  mais aussi sur la nécessité pour l’Europe de jouer son rôle en matière de défense «. Ce sommet réunit notamment Emmanuel Macron, les chefs de gouvernement allemand, canadien, Pologne, italien, Espagne, Portugal, ainsi que le secrétaire général de l’Otan et les présidents de la commission européenne et du conseil européen.

À l’issue du sommet les principaux dirigeants ont pris la parole, à commencer par le hôte de l’événement, en l’occurrence le premier ministre travailliste anglais, Keir Starmer. Ce dernier a déclaré, lors d’une conférence de presse, que «  le Royaume -Uni, la France et d’autres travailleront avec l’Ukraine à un plan pour mettre fin aux combats. Nous le présenterons aux Etats -Unis afin d’avancer ensemble « .

Le dirigeant travaillistes affirment que le sommet de Londres a permis d’unifier les alliés de Kiev autour de « l’effort « en vue d’une paix durable. « Notre position de départ doit être de donner à l’Ukraine une position de force » en vue des négociations, affirme-t-Il.

Il a également annoncé une enveloppe d’aide pour l’Ukraine d’un montant de d’ 1,6 milliard de livres en vue de l’acquisition de missiles anti-aériens par Kiev. «  chaque pays doit contribuer dans la mesure de ses moyens «  et «  prendre sa part du fardeau «, plaide -t-Il « . « Nous allons contribuer d’aider l’Ukraine militairement et à maintenir la pression économique sur la Russie « , assure -t-il.

Pour Ursula Von der Leyen, présidente de la commission européenne «  il faut qu’il y ait une montée en puissance massive de nos dépenses militaires « .

À la sortie du sommet de Londres, à la quelle a notamment participé Volodymyr Zelensky, Ursula Von der Leyen plaide pour «  un plan » de l’Union européenne pour la sécurité sur le continent, en lien avec d’autres pays comme le Royaume-Unie, la Norvège ou la Turquie. « Il est de notre intérêt commun d’empêcher de futures guerres «  lance-t-elle à destination des Etats-Unis.

Du côté du secrétaire général de L’Otan, Mark Rutte , il annonce que « davantage de pays européens allaient augmenter leur budget de défense « , évoquant de «  très bonnes nouvelles « . «  Il y besoin d’un meilleur équilibre de budget avec les Etats -Unis « et «  la situation de sécurité en Europe est-elle que nous devons augmenter nos dépenses de défense côté européen et canadien notamment « , défend-il.

Justin Trudeau qui était présent à Londres affirme « le Canada est un partenaire fiable « .

L ‘ « occident doit résister au chantage et à l’agression « de la Russie, affirme le premier ministre polonais, Donald Tusk.

Au moment où nous écrivons cet article, Volodymyr Zelensky est reçu par le Roi Charles III au palais de BUCKINGHAM, la résidence officielle des souverains britanniques.

Le roi Charles III et Le président ZELINSKY au palais de Buckingham
ZELINSKY – Macron- Starmer

Pendant ce temps, à Washington, le camp républicain, évoque un possible départ de Volodymyr Zelensky de la présidence ukrainienne. « Nous avons besoin d’un dirigeant qui peut traiter avec nous, traiter avec La Russie à un moment et mettre fin à cette guerre », déclare le conseillersà la sécurité nationale du président Trump, Mike Waltz, sur CNN . » S’il devient évident que le président Zelensky diverge de la volonté de mettre fin aux combats dans son pays, alors je crois qu’on a un vrai problème »à firme-t-il.

Le président républicain de la chambre des représentants, Mike Johnson, renchérit: « quelque chose doit changer. Soit [le président Zelensky ]revient à la raison et revient à la table des négociations avec Gratitude, soit quelqu’un d’autre doit diriger le pays pour le faire » avancer-t-il sur NBC.

Si les européens souhaitent une meilleure négociation pour l’Ukraine, reste à savoir s’ils détiennent les moyens nécessaires pour contraindre Donald Trump à ne pas céder à Poutine?

By Tanes DESULMA

Tanes DESULMA, Rédacteur en chef d’Alternance-Media, je suis diplômé en journalisme de l’ICORP et en droit public de l’École de Droit de La Sorbonne. Passionné par l’information et la justice, je m’efforce de proposer un journalisme rigoureux et engagé.