Après des semaines de blocage politique, de tractations et de consultations infructueuses, la France revient à son point de départ : Sébastien Lecornu est à nouveau nommé Premier ministre. Le président de la République lui confie carte blanche pour composer son gouvernement et tenter, une fois de plus, de restaurer la stabilité politique.
Dans une déclaration empreinte de gravité, Lecornu justifie cette reconduction “par devoir”, affirmant vouloir “donner un budget à la France avant la fin de l’année” et “répondre aux problèmes de la vie quotidienne” des Français.
Conscient de l’exaspération du pays, il promet d’en finir avec une “instabilité mauvaise pour l’image de la France et ses intérêts”. Mais derrière le ton volontariste, cette nomination sonne comme l’aveu d’un temps perdu : plusieurs semaines de crise, de spéculations et de paralysie institutionnelle pour, au final, reconduire le même homme à la même fonction.
Lecornu fixe néanmoins des conditions : ouvrir le débat parlementaire, redresser les comptes publics, écarter les ambitions présidentielles pour 2027 et incarner un vrai renouvellement.
Reste à savoir si ces engagements suffiront à convaincre une opinion fatiguée et un Parlement fracturé. En attendant, le pouvoir semble avoir bouclé la boucle, sans réelle sortie de crise.
Alternance Média continuera de suivre la formation du nouveau gouvernement et les premières décisions du Premier ministre reconduit.