Le procès très attendu du braquage de Kim Kardashian, survenu à Paris en 2016, s’est ouvert le 28 avril 2025 devant la cour d’assises de Paris. Dix hommes, principalement âgés de plus de 65 ans et surnommés les « papys braqueurs », sont jugés pour vol à main armée et séquestration. Ce procès, qui se déroule jusqu’au 23 mai, est marqué par la présence annoncée de Kim Kardashian, attendue à la barre le 13 mai pour témoigner en personne, une démarche rare pour une célébrité de son envergure .

Les faits : un braquage spectaculaire en plein cœur de Paris
Dans la nuit du 2 au 3 octobre 2016, alors que Kim Kardashian séjournait au luxueux hôtel particulier « No Address » dans le 8ᵉ arrondissement de Paris, cinq hommes déguisés en policiers ont fait irruption dans sa suite. Armés, ils l’ont ligotée, bâillonnée et enfermée dans la salle de bain, avant de dérober pour environ 9 millions d’euros de bijoux, dont une bague de fiançailles offerte par Kanye West, estimée à 4 millions de dollars . Les malfaiteurs ont ensuite pris la fuite à vélo.
Les accusés : des criminels chevronnés aux profils atypiques
Parmi les dix accusés figurent des individus aux parcours criminels bien établis. Yunice Abbas, 71 ans, a reconnu son rôle de guetteur et exprimé des remords, tout en affirmant ne pas avoir pénétré dans la chambre de la victime . Aomar Aït Khedache, surnommé « le vieux », est présenté comme le cerveau du braquage. Âgé de 69 ans, il souffre de graves problèmes de santé, notamment de surdité et des séquelles d’un AVC, rendant son interrogatoire particulièrement difficile . D’autres accusés, comme Marc Boyer, 78 ans, et Didier Dubreucq, 70 ans, ont évoqué leurs parcours de « voyous de la vieille école » et exprimé des regrets quant à leurs choix de vie .
Un procès sous haute surveillance médiatique
L’affaire a suscité une attention médiatique considérable, avec plus de 400 journalistes accrédités pour couvrir le procès . La présence de Kim Kardashian à la barre est particulièrement attendue. Depuis le braquage, la star américaine a modifié son comportement sur les réseaux sociaux, réduisant l’exposition de sa vie privée. Elle a également investi massivement dans sa sécurité personnelle, dépensant environ 7 millions de dollars par an pour protéger sa famille .

Ce procès, au-delà de son aspect judiciaire, soulève des questions sur la sécurité des personnalités publiques et l’impact des réseaux sociaux sur leur vulnérabilité. Le témoignage de Kim Kardashian pourrait apporter un éclairage précieux sur les conséquences psychologiques d’un tel traumatisme et sur la manière dont elle a reconstruit sa vie après cet événement.