Pendant 2 heures, ils ont résisté seuls.
L’État haïtien ne les a pas secourus.
L’Artibonite s’enfonce dans un chaos meurtrier que plus rien ne semble freiner. Ce lundi 22 juillet 2025, la commune de Liancourt a été le théâtre d’une embuscade sanglante tendue par des gangs lourdement armés. Quatre policiers de l’UDMO (Unité Départementale de Maintien de l’Ordre) y ont laissé la vie, abandonnés à leur sort dans une zone livrée à la violence.
Selon une source policière, les agents ont tenu tête à leurs assaillants pendant près de deux heures. Isolés, sans renforts, leur appel à l’aide est resté sans réponse. Leur véhicule blindé a été entièrement détruit par les flammes, ultime symbole de leur impuissance face à l’ennemi.
Dans un silence glaçant, la Police Nationale d’Haïti, la Primature et la Présidence de la République n’ont émis aucun communiqué, aucune réaction. Une fois de plus, l’État s’est dérobé, laissant ses forces de l’ordre exposées et la population en détresse.
À Liancourt, c’est l’impunité qui règne. Et pendant que des familles pleurent leurs fils tombés en uniforme, l’État, lui, reste invisible.
L’Artibonite s’enfonce dans un chaos meurtrier que plus rien ne semble freiner. Ce lundi 22 juillet 2025, la commune de Liancourt a été le théâtre d’une embuscade sanglante tendue par des gangs lourdement armés. Quatre policiers de l’UDMO (Unité Départementale de Maintien de l’Ordre) y ont laissé la vie, abandonnés à leur sort dans une zone livrée à la violence.
Selon une source policière, les agents ont tenu tête à leurs assaillants pendant près de deux heures. Isolés, sans renforts, leur appel à l’aide est resté sans réponse. Leur véhicule blindé a été entièrement détruit par les flammes, ultime symbole de leur impuissance face à l’ennemi.
Dans un silence glaçant, la Police Nationale d’Haïti, la Primature et la Présidence de la République n’ont émis aucun communiqué, aucune réaction. Une fois de plus, l’État s’est dérobé, laissant ses forces de l’ordre exposées et la population en détresse.
À Liancourt et partout en Haïti, c’est l’impunité qui règne. Et pendant que des familles pleurent leurs fils tombés en uniforme, l’État, lui, reste invisible.