Dans un contexte de crise politique et sécuritaire aiguë en Haïti, l’homme politique et avocat engagé André Michel, figure de proue du Secteur Démocratique et Populaire (SDP) et signataire de l’Accord du 21 décembre, a lancé un appel fort à l’unité nationale autour d’une solution politique viable, inclusive et responsable.

Dans une déclaration publiée sur son compte X (anciennement Twitter), il exhorte les signataires de l’Accord du 3 avril, ainsi que l’ensemble des forces vives de la nation à mettre de côté leurs divergences pour travailler ensemble à sauver la République.

“Nous ne sommes pas dans le dialogue avec les gangs. Il n’y aura pas d’amnistie pour les gangs terroristes.”

Avec cette phrase sans détour, André Michel fixe clairement les lignes rouges. S’il prône un dialogue politique ouvert, il exclut fermement toute forme de compromission avec les acteurs armés qui, par la violence, défient l’État et terrorisent la population. Une position que partagent de nombreux secteurs de la société civile, attachés au respect de l’État de droit et à la fin de l’impunité.

Une main tendue aux forces politiques, pas aux criminels

Le message est limpide : l’ouverture au dialogue concerne les forces politiques républicaines, les acteurs institutionnels, les organisations de la société civile, et les citoyens engagés pour une nouvelle Haïti. L’initiative vise à rassembler le plus large possible pour trouver un compromis politique politique pour une gouvernance de transition légitime et inclusive.

Mais aucune place n’est laissée aux gangs armés, qualifiés de “groupes terroristes”. Pour André Michel, il est hors de question de confondre réconciliation nationale avec amnistie déguisée. Le processus de sortie de crise doit être fondé sur la justice, l’ordre républicain et le respect des victimes.

Un engagement constant pour la démocratie et la justice

Avocat de profession et militant infatigable, André Michel s’est imposé comme l’un des acteurs les plus cohérents de la lutte pour la démocratie, la justice sociale et la transparence en Haïti. Malgré les menaces, les pressions et les critiques, il est toujours resté fidèle à sa ligne : aucun progrès durable n’est possible sans la fin de l’impunité et le rétablissement de l’autorité de l’État.

Alors que certaines voix s’élèvent pour prôner des arrangements douteux avec des groupes armés, André Michel fait entendre une parole de fermeté, fondée sur des principes républicains.

L’heure de la responsabilité nationale

Son appel intervient à un moment critique, où la société haïtienne, meurtrie et à bout de souffle, attend des solutions sérieuses, crédibles et porteuses d’espoir. Il ne s’agit plus de protéger des privilèges ou de sauver des postes, mais de sauver Haïti.

Et pour cela, souligne-t-il, il faut du courage, de la lucidité, de l’unité — mais surtout une ligne éthique claire : non à toute normalisation de la terreur, non à tout pacte avec le crime.

En posant les termes d’un rassemblement national fondé sur des principes, André Michel cherche à orienter le débat vers une sortie de crise politique, morale et républicaine. Une orientation que beaucoup de citoyens  saluent, à l’heure où le pays a plus que jamais besoin de clarté, de conviction et d’engagement pour l’intérêt général.

By Tanes DESULMA

Tanes DESULMA, Rédacteur en chef d’Alternance-Media, je suis diplômé en journalisme de l’ICORP et en droit public de l’École de Droit de La Sorbonne. Passionné par l’information et la justice, je m’efforce de proposer un journalisme rigoureux et engagé.