Une ignominie se prépare dans les coulisses du pouvoir. Le Conseil Présidentiel de Transition (CPT), composé de huit hommes et une femme sans aucune légitimité électorale, s’apprête à signer un décret infâme : s’octroyer les mêmes privilèges qu’un ancien président élu. Ces imposteurs veulent, à vie, vivre aux frais du peuple qu’ils ont saigné, affamé et abandonné.

Ce décret leur garantirait tout : pension à vie, personnel, sécurité, véhicules, bureaux, logements de fonction. En clair : une retraite présidentielle pour des hommes jamais élus, sans bilan, sans honneur.
Rappelons que le président Jovenel Moïse, malgré ses nombreuses erreurs, avait limité ces privilèges aux seuls chefs d’État élus. Le CPT, lui, veut tout s’approprier, y compris ce à quoi il n’a aucun droit.

Pendant ce temps, le pays est à feu et à sang :

  • Des territoires entiers livrés aux gangs
  • Des centaines de milliers de déplacés
  • Des assassinats quotidiens
  • Des viols, des pillages, des écoles et hôpitaux incendiés

Et malgré ce chaos, ces hommes veulent une retraite dorée, payée par des contribuables qui ne savent même plus s’ils mangeront demain.

Le peuple haïtien doit se poser une question fondamentale : faut-il nourrir à vie des prédateurs politiques de 45 ou 50 ans, pendant que les enfants meurent faute de soins ?

Ce décret n’est pas une erreur administrative. C’est un acte de guerre contre le peuple. Une opération de pillage d’État. Le CPT place ses amis, rançonne les directions d’administration publique, achète la parole de certains journalistes, et prépare en silence sa sortie : grasse, protégée, indécente.

Le départ de l’ambassadeur américain Dennis Hankins et l’arrivée de Henry Wooster pourraient accélérer leur chute. Mais le vrai levier, c’est le peuple. Le refus populaire, la dénonciation, la pression doivent être massive.

Car si ce décret passe, Haïti deviendra le seul pays au monde où une horde de présidents fictifs et de premiers ministres à la chaîne vivent comme des rois… pendant que la nation se meurt.

By Tanes DESULMA

Tanes DESULMA, Rédacteur en chef d’Alternance-Media, je suis diplômé en journalisme de l’ICORP et en droit public de l’École de Droit de La Sorbonne. Passionné par l’information et la justice, je m’efforce de proposer un journalisme rigoureux et engagé.